DOMINIQUE JOUSSEAUME

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Dominique Jousseaume dans son atelier

Né en 1950 à Paris, Dominique Jousseaume vit et travaille désormais à la Roche-sur-Yon. Après des études secondaires, il hésite entre l’architecture et les Beaux-Arts, pour choisir finalement un parcours atypique plus en phase avec son goût de liberté et d’indépendance.

Je suis un archéologue de l’imaginaire, un récupérateur du dérisoire, un sauveur d’épaves, un architecte des temps oubliés, ou des temps à venir. Le temps est circulaire, c’est l’éternelle danse de la matière en perpétuelle métamorphose. Fragments jetés au gré des vents et des courants, sédiments de la mémoire… Traces nostalgiques d’un passé recomposé, d’un alphabet dans le sable, recréé. Arpenteur exhumeur, crocheteur, fouilleurs d’histoires. Puis, telle une palette sortie de l’alchimie de la mer, tous ces éléments, tels des petits Dieux animistes, deviennent en les assemblant Fétiches, Totems, Anges, Autels, Retables, Carnavals…

Dominique Jousseaume

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Mon travail s’inscrit dans une démarche décalée par rapport au monde contemporain, porteur d’angoisse, de métamorphoses très rapides, de destructions massives de la nature, qui, à l’échelle d’une vie, prend des allures d’une fuite en avant vers un inconnu que nous fabriquons sans en connaître la finalité. Alors une des alternatives à cette société devenue autodestructrice est de revisiter le passé le plus lointain ; d’observer les derniers témoins d’un monde disparu, dont le rapport à la nature et au cosmos leur permettait un équilibre avec leur milieu, par le truchement de l’animisme, du chamanisme et des mythologies. Nostalgie ? Romantisme ? sans doute, reflet d’un mystère qui disparaît sous nos yeux, celui de la symbiose de l’homme avec son milieu, et son lien à l’humanité à la sensualité.  Mon œuvre de sculpteur se veut une archéologie imaginaire, une ethnologie rêvé, une géographie aléatoire, et aussi un regard ironique sur l’évolution permanente des espèces à l’heure des manipulations génétiques… Les anciens pensaient que l’artiste était le médium entre les Dieux et les hommes, mais les Dieux étant morts il ne nous reste plus qu’à fouiller leur passé et tenter de les faire revivre à travers un panthéon imaginaire.

Dominique Jousseaume

Il explore les multiples facettes de l’art dans divers ateliers, avant de s’essayer aux décors pour le théâtre, le cinéma ou le ballet. Il réalise ainsi les décors pour la compagnie de l’Araignée de Paris en 1979, du film Les lièvres et le vilain en 1982, de la troupe de danse contemporaine l’Esquisse au Couvent des Cordeliers à Avignon en 1986 et du film d’animation Magic stent de Johnson & Johnson en 1996.

Son travail est montré lors de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger.

PRINCIPALES EXPOSITIONS, PRODUCTION ET RÉCOMPENSES

2010Galerie des Tuiliers, Lyon

2005-06Galerie Sara Garcia Uriburu, Buenos Aires

2001-02-04-10 Galerie de Buci, Paris

1999Galerie D.Besseiche, Courchevel

1998Galerie Le Monde de l’art, Paris

1996Maison de l’Amérique Latine, Paris

Galerie M.Fallet, Genève

1992Galerie N.Bellier, Paris

1992Entrée dans les collections de la Fondation La Clairière Jamont, Bruxelles

1980-84-90-93-94Entrée dans les collections de la Monnaie de Paris

1985Galerie J.P Carlier, Le Touquet

Galerie Sablon, Paris

1984-85 Galerie J.Moussion, Nantes

1984-86Galerie P.Parat, Paris

1982 ⎮Entrée dans les collections du Fonds National d’Art Contemporain, Paris – Sculpture

1979-81 ⎮Galerie du Haut Pavé, Paris

1978 ⎮Galerie Iris Clert, Paris

Réalisation de hauts reliefs pour les écoles Anne Franck de Montreuil, Bétrémieux à Rosny-sous-Bois et Jean Moulin à Rosny-sous-Bois

1977 ⎮Galerie du Haut Pavé, Paris

Cariatides, sculptures réalisées pour la collection J.F. Crahay, Bagnols en Forêt

Prix

2003 ⎮Prix Bailly de Suffren, St Tropez

1984 ⎮ Lauréat du concours régional d’Arts Plastiques, Bourse du Conseil Régional d’Île-de-France

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